Compte Personnel de Formation : un guide pour les salariés d’@agefospme à télécharger
Auteur/autrice : Armel Barbier
Directeur général - Solution Paie & RH
Indemnité transactionnelle
Les juges rappellent une nouvelle fois que seules les indemnités visant à réparer un préjudice sont exonérées de cotisations sociales. Or, dans cette affaire, le salarié était licencié pour faute grave. Dans la transaction, il était précisé que le salarié reconnaissait le caractère réel et sérieux de la faute mais que, pour éviter un recours prud’homal, l’entreprise proposait une transaction pour compenser le préjudice moral, professionnel et financier. Pour les juges, les parties reconnaissaient donc la faute simple et écartaient la faute grave ce qui impliquait le versement d’une indemnité compensatrice de préavis soumise à cotisations.
VRP
Sauf mise à disposition d’un local professionnel, l’employeur doit payer au VRP une indemnité d’occupation de son logement à des fins professionnels. Si l’employeur verse une indemnité forfaitaire de frais professionnels au VRP, il faut que celle-ci précise spécifiquement la prise en charge des frais d’occupation pour exclure toute réclamation.
Rémunération fixée en fonction d’objectifs
Le salarié doit être informé de ses nouveaux objectifs en début d’exercice. Les juges rappellent le principe selon lequel lorsque les objectifs sont définis unilatéralement par l’employeur dans le cadre de son pouvoir de direction, celui-ci peut les modifier dès lors qu’ils sont réalisables et qu’ils sont portés à la connaissance du salarié.
Salarié étranger
Le salarié licencié en raison du non renouvellement de son titre de séjour ne peut pas prétendre à l’indemnité compensatrice de préavis (contrairement au salarié qui serait embauché sans autorisation de travail).
Rappel d’heures supplémentaires
Un salarié ayant signé son reçu pour solde de tout compte avec le montant du salaire brut versé, ne peut pas faire une demande de rappel d’heures supplémentaires après le délai de six mois.
Pas d’obligation de reclassement pour un apprenti reconnu inapte
Compte tenu de la finalité de l’apprentissage, l’employeur n’a pas l’obligation de chercher à reclasser un apprenti déclaré inapte par le médecin du travail. Il n’a pas non plus à reprendre le paiement de son salaire si, un mois après la déclaration d’inaptitude, le contrat d’apprentissage n’est pas encore rompu ni l’apprenti reclassé.
Visite médicale d’un apprenti par un médecin de ville : le dispositif est opérationnel
En application de l’article 11 de la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018, il est désormais possible, à titre expérimental, jusqu’au 31 décembre 2021, de faire passer la visite d’information et de prévention des jeunes apprentis (à l’exception de ceux relevant de l’enseignement agricole) par un professionnel de santé de la médecine de ville, lorsque aucun professionnel de santé, mentionné à l’article L. 4624-1 du Code du travail (médecin du travail, médecin collaborateur, interne en médecine du travail ou infirmier) n’est disponible, dans un délai de deux mois.
Prévoyance : les garanties prévues par la convention collective doivent être respectées
À défaut, les conséquences financières peuvent être lourdes pour l’employeur. Un employeur est condamné à compenser le préjudice subi par la veuve d’un salarié décédé, soit 264 025 € de dommages et intérêts.
Un salarié embauché après 70 ans peut-il être mis d’office à la retraite par son employeur ?
Un employeur a la possibilité de rompre le contrat de travail d’un salarié ayant atteint l’âge à partir duquel il peut liquider sa retraite à taux plein quelle que soit sa durée d’assurance.